Le faible taux de syndicalisation en France – environ 8 % dans le privé et 18 % dans le public – a de quoi  étonner, surtout quand on se souvient d’un taux supérieur à 25% dans les années 1970, qui signifie qu’à l’époque, un salarié sur deux était syndiqué à un moment ou un autre de son existence.

Les explications les plus courantes à ce recul exceptionnel qu’a connu la France, comparée aux autres pays développés, à savoir le repli individualiste ou encore l’atomisation du monde du travail, loin d’être satisfaisantes, cachent d’autres réalités et beaucoup de fausses représentations.


Elles font aussi oublier qu’à y regarder de plus près, il y a de quoi croire à la force de la syndicalisation, pour  laquelle notre organisation se mobilise au quotidien. 



FO-métaux sept 2024