Négociations en cours : nos considérations

Rédigé le 19/02/2025

Jeudi 13 Février se sont tenues les négociations relatives aux accords de compétitivité et de rupture conventionnelle collective.

A FO nous sommes conscients de la situation conjoncturelle dans laquelle se trouve l’entreprise mais nous sommes tout aussi  réalistes quant aux challenges à venir.

Pour FO,  ces défis ne pourront être surmontés que si :

  • le maintien des compétences est assuré. Les propositions faites par la direction démontrent une prise de conscience de la situation. A FO nous pensons qu’il faudra aller plus loin sur la question de la transmission des savoirs, avec des dispositifs qui garantissent  que le transfert soit effectif. De plus, la préservation des compétences doit pouvoir amortir le nombre de suppression de postes et permettre la poursuite des recrutements nécessaires.
  • l’entreprise poursuit sa politique de développement des carrières sans que la mise au SMH constitue un obstacle. La reconduction du budget à 0,3 % de 2024 confirme que la direction conserve cette approche, malgré la situation financière actuelle. Toutefois, pour FO, cette mesure de promotion reste insuffisante face aux besoins d’évolution de postes engendrés par la transformation «Turnaround». Par ailleurs, FO demande une mesure spécifique pour les classes inférieures à F11, car en cas de changement de classe, il est fréquent que le salarié soit déjà au-dessus du minimum SMH.
  • la motivation des salariés reste intacte et est récompensée. Bien que ça ne soit pas du salaire, et compte tenu du contexte, l’idée d’une prime de partage de la valeur reste acceptable même si nous, FO, privilégions le salaire et son impact pérenne et contributif aux mécanismes solidaires. Il est évident que le niveau de prime n’est pas suffisant et doit être revalorisé à minima pour garantir le pouvoir d’achat des salariés pour 2025.

Pour FO, les salariés font des efforts pour accompagner l’entreprise vers des jours meilleurs. 

A FO, nous avons toujours soutenu qu’il existe un principe de vitalité réciproque entre les salariés et l’entreprise. 

Aujourd’hui, la direction doit aller plus loin dans ses propositions, afin que chacun se sente investi dans la même cause.



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