Ce thème des négociations pouvait sembler abstrait mais il ne l'est pas. Il pose les fondations de la convention collective et de ses déclinaisons territoriales. Jusqu'à présent le cadre de travail d'un salarié de la branche était régi par plus de 7000 pages. Nous comptions 76 conventions collectives territoriales auxquelles il fallait ajouter celle de la sidérurgie, celle des ingénieurs et cadres ainsi que l'ensemble de nos accords nationaux.
Les branches professionnelles jouent un rôle essentiel dans la régulation sociale. C'est pourquoi FO était favorable à l'harmonisation des règles au niveau national. A partir de janvier 2024, une seule convention collective nationale de la Métallurgie régira l'ensemble des droits applicables aux salariés de la branche.
Cependant, les différences sont si importantes d'un territoire à l'autre que toutes les indemnités et primes n'ont pas été prises en compte. Des négociations se tiendront donc jusqu'en juin 2022 dans chaque territoire concerné afin de garantir les avantages en termes de rémunération et de certains projets supplémentaires pour chaque salarié.
Après juin 2022, des négociations continueront dans les territoires de façon pérenne sur le montant de la prime d'ancienneté et sur des acccords autonomes. Chaque région a ses spécificités et il était hors de question que toute les décisions soient imposées depuis Paris.
Nous avons obtenu gain de cause sur ce point, et c'est une fierté d'autant plus grande que FO a été la seule organisation à s'engager sur le sujet.