Lors du CSE-E du 19 décembre 2024, les élus ont été appelés à s'exprimer, par vote, sur l'approbation du procès-verbal de compte rendu de la session du 24 octobre dernier. Les élus FO ont fait la déclaration suivante :
"J’avais signalé quelques coquilles dans le compte-rendu de la réunion du 24 octobre et surtout une omission. J’entends qu’aujourd’hui, et malgré ma demande, des propos qui ont été tenus en CSE-E ne figureront pas au compte-rendu.
Pour rappel, il s’agit des paroles prononcées par un élu de la CFDT à l’encontre d’élus de la CFE-CGC. Il les a accusés, à tort, d’avoir violé la confidentialité des données personnelles détenues par le CSE et d’en avoir fait état publiquement.
Or Il s’avère que ces informations avaient déjà été rendues publiques, il y a plusieurs mois, par cet élu CFDT lui-même et par le secrétaire adjoint (CFDT) du CSE. Tout cela est d’ailleurs consigné dans un compte-rendu de CSE-E mis à disposition de tous les salariés en début d’année.
Cette diatribe de l’élu concerné a été d’une violence rare et revêt un caractère diffamatoire. Il revient à la CFE-CGC de réagir à cette attaque comme elle l’entend. Pour ma part – et cet avis est partagé par les membres du bureau syndical FO – il est inadmissible que les propos tenus en CSE-E ne soient pas retranscrits dans le compte-rendu. Cela revient à considérer qu’ils n’ont jamais été tenus et que cette invective n'a jamais existé !
Il eut été plus correct et transparent, de la part de l'élu CFDT, de revenir sur ses propos lors de la plénières suivante, de retirer ses accusations et de présenter ses excuses aux élus CFE-CGC concernés.
Comment peut-on, d’un côté souhaiter que les votes de chacun des élus figurent aux comptes-rendus et de l’autre purger les comptes-rendus de sujets dérangeants ?
Où va-t-on si l’on s’autorise à faire disparaître des interventions en rapport direct avec l’ordre du jour ? Cela serait un manquement à l’intégrité et à la transparence.
Enfin, je m’inquiète de la multiplication des dérapages verbaux et des attitudes déplacées ayant conduit à des rappels à l’ordre et même à une suspension de séance. Dans cette instance nous représentons les salariés de l’Etablissement. Nous nous devons d’avoir un comportement exemplaire, sur la forme, sur le fond et d’être transparents envers les collègues qui nous ont élus.
J'aspire à ce que cette instance du CSE-E retrouve désormais un fonctionnement apaisé et bienveillant, permettant à chacun de pouvoir participer de façon sereine à ces plénières."
Les élus FO ont voté contre l'approbation PV. Un élu d'une autre organisation syndicale s'est abstenu. Le PV a été approuvé par 22 voix.